Passez en mode « slow » avec Cindy Chapelle !

Passez en mode « slow » avec Cindy Chapelle !

Cindy Chapelle est sophrologue de formation, auteur de Mon année Slow et La Slow Life en pleine conscience et créatrice du blog La Slow Life. Nous sommes allés la rencontrer pour qu’elle nous raconte ce qui a changé dans sa vie depuis qu’elle est passée « en mode Slow » et qu’elle nous conseille sur comment être slow au quotidien.

La vie slow de Cindy

« J’ai découvert la Slow Life par le mouvement Slow Food, qui tend à développer un vrai goût pour l’alimentation, déguster dans le partage et la lenteur, faire appel à des producteurs locaux pour composer ses repas. Puis je me suis rendue compte que le slow pouvait s’appliquer à tout : les échanges monétaires avec la « slow money », la recherche et l’innovation scientifique avec la « slow science », la « slow school », le « slow tourism », etc.  Au quotidien, le slow me permet de mieux gérer mon temps, plus largement de savourer les plaisirs simples et d’être plus sereine.

Peut-on pratiquer la Slow Life à Paris et dans les grandes villes ?

Dans les villes, comme ailleurs, la Slow Life est largement applicable par de petits gestes quotidiens. Il ne faut pas changer toutes ses habitudes radicalement en deux jours, mais changer une habitude après l’autre. La transition vers une Slow life est elle-même « slow » – elle se fait lentement. Par exemple, vous pouvez commencer votre journée par 10 minutes à méditer, ou alors observer le ciel et les oiseaux par la fenêtre. Après, on peut aller plus loin, en allant au travail à vélo ou à pied par exemple. En ce sens, le « slow » ressemble au « kaizen », un art japonais, synonyme d’amélioration continue et qui propose d’avancer pas à pas, afin de rendre plus accessible et plus faisable l’objectif final.

Est-ce que vous avez des conseils pour les Slow Drinkers ?

Il existe plusieurs étapes dans l’apéritif, et plus elles sont décomposées, plus elles permettent de passer un bon moment. On commence par réunir les ingrédients, ce qui peut passer par aller chercher des herbes aromatiques chez un producteur local. Au moment de la préparation des citrons, on peut se concentrer sur leurs couleurs, leurs formes, leurs parfums. Venu le moment de l’apéritif, la notion de partage, avec ses proches, son compagnon ou des amis, prime sur le reste. On profite de l’instant présent, et on éteint son téléphone. Par ailleurs, en ralentissant c’est aussi l’occasion d‘avoir tous ses sens connectés. Ainsi, on peut observer les couleurs particulières d’un cocktail, comme le rouge, connu comme couleur pétillante, le vert couleur apaisante, et de goûter davantage aux différentes saveurs. En ralentissant, on ne devient pas un escargot, on s’épanouit, on devient plus acteur de sa vie. Le « Slow » n’est pas ramollo !

Pour finir, quel est votre cocktail préféré ?

Pour moi, c’est le mojito classique ! Je prends le temps de bien choisir mes produits avec la menthe que je cultive, le citron de la voisine. On déguste quelque chose à partir du moment où on a bien choisi : plus il est simple, plus il est bon. Je vis dans le Sud, donc souvent une petite tapenade l’accompagne !

Plus d’informations sur le blog La Slow Life (www.laslowlife.fr)

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